Le réseau santé au travail de la FCE, réuni le 29 mai, s’est consacré à la construction du plan de travail fédéral et au bilan des négociations sur les risques psychosociaux (RPS) et la pénibilité. Dans le cadre du plan de travail fédéral, les objectifs du réseau demeurent : le maintien d’un haut niveau d’expertise syndicale sur la santé au travail et sa prise en charge par les militants dans les entreprises. La santé/sécurité au travail doit être un axe fort de l’action revendicative et du développement de la CFDT. Quant au bilan des négociations, il reste insatisfaisant. Les positionnements des employeurs restent trop éloignés de nos revendications. Pour agir efficacement sur les RPS, il faut remonter aux causes profondes et notammentà l’organisation du travail et, pour la pénibilité, il faut parvenir à ouvrir les discussions sur la compensation. Mais dans les deux cas, les directions ne veulent pas en entendre parler ! Il faut donc relancer l’action syndicale dans une démarche revendicative de bien-être au travail. En attendant, la réflexion sur une prise en charge syndicale de la souffrance au travail se poursuit avec la définition d’une formation pour les militants.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.